Ferrandiere / Maisons-Neuves| 1 août 2020

Qui se cache derrière le plaques de rues ? Aujourd’hui les rues Péchoux, Meunier et Rhonat

Les rues Péchoux, Meunier et Rhonat sont de courtes rues, parallèles ou presque, qui relient la place des Maisons-Neuves et la route de Genas. Ces rues, comme le quartier, sont en pleine évolution en raison des nombreux projets immobiliers qui s’y développent. Un prochain article sera l’occasion de faire un point sur la transformation du quartier Maisons-Neuves.

Accroche sur la place des Maisons Neuves

La rue Paul Péchoux

Direction route de Genas

Une toute petite rue, très courte, qui rend hommage à un ancien conseiller municipal de Villeurbanne. Administrateur du Bureau de bienfaisance de la ville, il a légué par testament
une somme aux nécessiteux. Peu d’informations sur lui ; sa mort est datée de 1917.
Les amateurs de théâtre la fréquentaient puisque l’IREPS y était installé. Après sa dernière représentation le 8 juin 2019, retrouvez l’IREPS rue Nicolas Garnier.

La rue Meunier

Depuis l’angle route de Genas

L’origine du nom n’est pas connue ; il s’agissait d’un chemin rural, dit rue Meunier.
Le conseil municipal du 24/11/1873 met en place une commission pour étudier la possibilité de classer ce chemin rural dans la catégories des chemins vicinaux de la commune.
Quelques temps plus tard, une pétition signée par 31 propriétaires ou habitants de Villeurbanne, soulignant que la voie supporte une importante circulation, propose de céder la propriété du terrain moyennant son entretien par la commune et son classement dans les chemins vicinaux. Le conseil examine à nouveau le sujet lors de séance du 31/03/1876 … et la voie est classée dans le domaine municipal. Depuis, l’aspect rural a bien disparu, mais cette petite rue propose 2 aménagements cyclables !

La rue Rhonat

Vue depuis la route de Genas

Rhonat est un patronyme essentiellement présent dans le département du Rhône.
On suppose donc que le nom de la rue fait référence une famille anciennement implantée à Villeurbanne.
De fait, en 1778, un certain Louis Rhonat était réputé comme l’un des principaux propriétaires terriens de Villeurbanne.
Un peu plus tard, un M. Claude Rhonat est mentionné comme membre de la garde nationale (1) constituée le 7 thermidor an IV (25 juillet 1796), suite à une délibération de la commission municipale du canton.

(1) Les gardes nationales ainsi constituées étaient destinées au maintien de l’ordre et à la sécurité des municipalités dont elles dépendaient et elles furent utilisées pour réprimer des mouvements populaires par l’Assemblée nationale.

Le quartier bouge !

Merci à Bruno Permezel pour son ouvrage « Villeurbanne – 27e ville de France – Histoire des rues – histoire des noms » qui nous a permis de rédiger ces quelques lignes.