Ferrandiere / Maisons-Neuves| 25 mai 2023

Quelques infos sur le projet de la « forêt des alytes »

Nous avons déjà vu, dans un précédant article, la base du projet de la « forêt des alytes » : créer un réservoir écologique au sein de la ZAC des Maisons Neuves, un ilot de fraicheur au sein du quartier. Il faut bien reconnaître que la prairie centrale de la ZAC s’est transformée, au fil du temps, en un espace dégradé, sec et peu investi par les habitants hormis les chiens pour lesquels cette étendue est devenue une zone d’ébats.

Les acteurs du projet sont :

– le collectif d’habitants à l’origine du projet,

– la Mairie de Villeurbanne qui finance le projet pour un budget de 60 000€, en assure le pilotage et l’entretien après réalisation,

– l’association Boomforest qui assure la formation des différents acteurs à la création de forêts naturelles sans entretien, dans tous les milieux y compris urbains,

– la coopérative Pistyles qui fournira les végétaux et assurera la préparation du sol et l’accompagnement technique,

– le Conseil de Quartier qui a soutenu le projet dans le cadre du budget participatif et qui en suit l’évolution.

La mise en œuvre du projet se fera en plusieurs étapes. Il s’agira tout d’abord de préparer le sol, environ deux mois avant les premières plantations : travail de décompactage du sol sur 30 cm, dépollution et enrichissement de la terre. Viendra ensuite le temps des plantations qui seront réalisées peut-être en deux temps : une première moitié en 2023 et le reste en 2024 ce qui permettrait de voir comment les végétaux réagissent et de réaliser d’éventuels ajustements en 2024.

Le projet de la forêt des alytes est bien accueilli par les habitants de la ZAC même si certains expriment leur inquiétude quant à l’installation de mobilier urbain : des tables et des sièges peuvent créer une ambiance conviviale dans le quartier mais risquent aussi d’être source de nuisances s’ils deviennent un lieu de rendez-vous pour de personnes extérieures au quartier notamment la nuit en été.

Une autre remarque émanant du collectif « la truffe au vent » qui souhaiterait que les chiens ne soient pas exclus dans le projet.

La municipalité devra veiller à ce que chacun s’exprime et qu’un consensus se fasse jour pour faire avancer le projet.

La prochaine étape se tiendra sur site le 29 juin :