L’hiver approche : partons à la découverte du chauffage urbain et de la centrale de Surville – 1/2

Vous avez dit réseau de chaleur urbain ?

Les réseaux de chaleur urbains ont le vent en poupe car ils participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Créé dans les années 70, le  réseau de chaleur urbain Lyon Villeurbanne, devenu Centre Métropole, alimente en chauffage collectif et en eau chaude l’équivalent de 45 000 logements. Ainsi, sur l’agglomération, il permet de chauffer :

– des logements (par exemple la résidence  Albert Thomas, cours de la République dont l’ancienne chaudière gaz a été remplacée par un raccordement au réseau de chaleur urbain : 210 nouveaux « branchés).

– des équipements publics comme des écoles, des hôpitaux, de grands centres de bureaux, des sites tertiaires ou industriels.

D’ici 20 ans,  l’énergie distribuée aura triplé. Le réseau se développera à l’est de l’agglomération : 3^e, 6^e, 7^e et 8^e arrondissements de Lyon,  Villeurbanne, Vaulx-en-Velin la soie, Bron et Vénissieux nord.
Il permettra alors de chauffer, au travers de 162 km de canalisations, l’équivalent de 130 000 logements, tout en évitant la production d’environ 126 000 tonnes de CO2 par an.

Ce réseau deviendra à terme, le 1er réseau vert de France, avec l’augmentation de capacité de la centrale de Surville et bien sûr l’usine d’incinération des ordures ménagères  (UIOM) de Gerland  (85 % de l’énergie de celle-ci valorisée) !

Les atouts d’un réseau de chaleur urbain
– pas de stockage, de chaudière, de fumée ou d’odeur : les installations sont directement raccordées au réseau ;

– une réponse appropriée pour lutter contre la précarité :
un tarif compétitif…  car installation, entretien et renouvellement des équipements sont centralisés,
… et stable dans le temps  car, utilisant une large part d’énergies renouvelables, il n’est pas sensible aux fluctuations de prix comme gaz ou fuel ;

– une part importante d’énergies renouvelables : meilleure valorisation de l’énergie issue du traitement des ordures ménagères de l’usine de Gerland, recours au bois-énergie (grâce à la centrale de Surville, nous allons le voir),…

Et le froid ?
C’est un peu comme un réseau de chaleur inversé : il s’agit d’évacuer la chaleur pour climatiser les locaux. Le secteur de la Part-Dieu en bénéficiera une fois deux centrales de production de froid créées.

Et maintenant, à la découverte de la centrale de Surville…

Dernières modifications: 17 décembre 2019